Le Corpus des lettres: lettresGordes

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  • De Paris, ce XXIIe juin 1572.

    à vous tenir bonne compagnie. J’ay opinion qu’il y boit fred, de quoy ie luy porte

    Je ne scay quelle response on vous faict sur la forme

    il y n’a en ceste decente escus pour toutes

    de Navarre avec madame se cellebrera le XXV de ce moys. L’on ne scait s’il se fera grand

    nepveu, qui est à monsieur le prince daulphin, est

    d’Evenes ny monsieur de Laval ne sont encor

    serviteur.

    prince et qu’est plus officier provincial du roy. Je vous puis

    avoyt letre de banque.

    les murs et que la garnison seroit de trop de despense ou

    garde é portesyon. Vostre seur se recommande humblemant à vostre

    De Simienne

    des deux quartiers de l’année passée, il demeure encor

    se parle pas que le seigneur en parte et sa

    J’entends que monsieur de Montpezat

    et cappitaines de ce pays d’avoir pour recommandez

    prosperité, heureuse vye et longue. De Valence,

    mesmes, si non

    est que le sieur Jullio Senturion soyt decedé comme lon dict, devant La Rochelle,

    dressée que leur fust seul remède quilz

    tousiours de plus en plus tenus et redevables,

    gentz du roy estoint basties sur mon advertissement.

    Je ne puis leysser icy pour les affères que

    Monsieur le cardinal de Ferrare nest enquores

    vos voysins. J’ay un très grand desyr de veoir monsieur d’Evènes bien accompagné

    fayct ceste ensemblement, mays il est logé à Saynt-Germain et

    Pologne, laiant lessé à quatorse lieux de son

    Truchon et depuis

    escript que jay parlé à monsieur de Senesay qui ma dit

    Monseigneur, je me recommande très humblement à votre

    fins et croys quilz auront esgard au contenu dicele comme je les en prie

    [barré : quilz] que lesditz consulz mayent faict defectuer ce que dessus [barré : je ne v] par votre commande-ment,

    Je pance quavant quaiés cest cy que monsieur de Maugeron

    vostre très humble serviteur

    envye. Monsieur, il fault, s’il vous plaict, que vous me fassiés raison de madamoiselle

    de faire vivre la gendarmerie ; j’ay fort pressé monsieur

    chauses en notre part et du chant pour beaucop. Il y a

    pompe ; et toutesfois, l’on vuide le palaix de Paris pour y faire les nopces. Voyla tout ce

    fort désolé. Il aura bien besoing de votre recommandation

    arrivés. Je présente mes très humbles recommandations

    Bellievre

    asseurer, monsieur, qu’ilz n’ont pas mes responses et repliques

    Monsieur Beson se pleint

    au roy ou au pays, et que les Corses ne seroint pas pour estre

    bonne grasa é de madame de Gorde, comme ausy foys-je.

    Le rolle où est ce qu’on demande pour Saint-Sernin

    là. Au reste, monsieur d’Évènes peut scavoir plus de novelles

    maiesté ne s’en soucie guières. Mamdame de

    est mort.

    les affaires droictz et terres de mondit sieur

    ce dernier febvrier 1573.

    Die mays chascung

    de vouloir faire pourveoir en sa compagnie le sieur Carlo Marconi

    heurent pour y fournir, que lon voit

    car chacun a faict tout ce qu’a esté poussible

    Je ne suis pas marry qu’ainsi soit, mais i’eusse bien desiré

    je y ay que tous ne soit mal à propoz et

    ici. Je suis en peine de luy mander les letres

    à son souhait. On ma dict tous les biens du monde de la damoyselle et ne suys

    moy en ce lieu de Poissy. Cest dudit lieu du XXXe janvier.

    reaume. Mon nepveu, monsieur de Laval, se pourtoit très bien,

    que je eus espousé

    que sur le denombrement des biens du sieur que scavés,

    bone grace et supplie le Createur quil vous doint

    je leurs ay respondu tousiours et asseuré que vous seriés bien toust en ceste ville , aultrement vous

    sera della et y va, à ce quil ma dit pour y servir à

    Chastellard

    de Saint-Pris, qui tient ses grands iours en sa maison ; de cent lettres que ie luy ay écrit,

    de Villeroy de vous y faire respondre. il m’appella

    dix ou douze jours que les galères de messieurs

    que j’ay peu apprendre pour le présent. S’il y a quelque chose qui ne se trouve veritable,

    à l’endroit de mondit segneur son maistre.

    à votre bonne grace, priant Dieu,

    Madame de Gordes verra icy

    fort agreables. Or scay-je la response faicte sur le brevet

    pour navoir argent de

    tousjours en Daulphiné. J’estime, Monsieur, que la presente vous

    De Gargas, le VI d’otobre [barré : 157] 1572,

    n’est enquores signé ; cependant, j’espère n’en

    de ceste cour que moy, don il vous pourra faire part.

    Montmorency est en ceste court, malade despuis

    J’ay depuis receu responce du

    de Saint Sernin, cella pourroit valloir de beaucop.

    Votre très humble

    scait bien pour

    son lieutenant.

    à [barré : leuil] leuil plusieurs gentilzhommes de

    den payer une partie à Claude qui nous

    [47v] quilz en eussent metre quelque autre quelqung qui

    mesmes pour le jour de foyre que sera samedy,

    que home expres ne seroit à propos. Lons ma

    que marry quil ne l’aye peu veoyr, car j’ay opinion que cela leust peu

    Monsieur d’Evènes et moy receumes hier vos lettres du XIIIe janv ier

    Dieu graces. Le dit abé le cognoit assés et dit que

    feu madame

    lons luy doibt faire response à ses pasques, maiant

    en toute prosperité et longue vie. De

    [213 v° : suite lettre de Lyonne]

    pourvoyriés quilz auroyent icy ou en lieu qui les convoyroyent des gens de cheval, à celle fin quilz

    la paix. Il ma demandé où il vous trouveroit et offert

    de Boczosel

    je n’ay pas eu ung mot de reponce. Monsieur, je vous suis très humble serviteur

    hyer matin, sortant du conseil, et me dict que

    [v°] de Carces et de Meolhon revindrent de Cinetueche. Il

    je n’en suis lautheur. S’il survient quelque autre chose par cy-après qui merite l’escrire,

    Je obliay le XIXe à vous escrire comment monsieur de

    Monsieur, qui vous conserve en très longue et heureuse

    s’il luy plait mes semblables recommandations

    dudit sieur de Lessins parce que Montbrun, de Valence, me la voulut,

    monsieur de Rousset.

    trouvera en chemin ou desjà devers monsieur le marechal

    Vostre mère

    viendra faulte, et atans tousjours d’antandre de

    On receut hyer des novelles comment le sieur de La Noue

    quelques jours, qu’est ce que je vous puis escripre,

    roy dont j’envoye les copies à monsieur

    Qui est tout ce que je vous en diray monseigneur,

    et très obeissant serviteur

    quoy que si elle estoyt

    ce païs habonder en toute sorte de biens

    presse du reste chose à nous impoussible,

    est par deça pour sen decharger peut bien avoir bourre

    jen adverty monsieur Du Fay et

    dit que dans VI ou huit jours il pourra estre ici.

    accorager. Monsieur de Langes y fera ce quil pourra de bone foy asseurés [mais]

    pour requerir suppression des offices. Le cahier se treve presenté

    à son partement, la pluspart de ceste noblesse

    de Gordes, vous

    usé de beacop dhonestes paroles et remerciemens.

    Soleurre, le Xe jour de fevrier 1574.

    […] qui pourront servir pour le mois davril, après quelles seront recouvrer.

    puissent negotyer leurs affaires. Lon mat escrit de la court du premier # [de ce moys #] que labé de Guadaigne estoit arrivé

    à mon arrivée icy beaucop dhonnestetés jusques à la moitié

    et prie à Dieu qu’il luy plaise vous tenir en sa saincte garde. A Paris, ce XXIIe

    jusques alors, on n’avoit prins autre resolutions, sinon

    disent que le pape a fait grand caresses à monsieur le

    je ne feray faulte vous en advertir, ou bien seray le porteur moy-mesme pour vous faire

    Villeroy m’avoit mandé, sur une lettre que vous luy

    vie. De Paris, ce XXXe jullet 1572.

    à sa bonne grâce.

    partant d’ici naguières, laisser pour poursuivre sur iceluy une patente, ce que je

    Nayant moyen lui escripre,

    Dampville qui vous debvoit depecher ung courrier pour vous

    Pierre de Pontevès

    vous à quoy l’ons se resoudra.

    est dans La Rochelle pour traicter de la réduction,

    vous ayant assés fait entendre comme

    de Saint-André.

    et faysant fin à ses propos, prieray le

    C[appitain]e Mestral

    aux termes de

    et en deniers que tant sen fault que en

    sil en se veult payer de prés et prés,

    sur moy. Monsieur le president Truchon nest encor arrivé

    le syre Perra de La Terrasse de

    monseigneur, quil vous est entierement serviteur et de tout le cœur. Quant

    et respondu, nous y ferons pourtant notre debvoyr, mays loffice

    estoit aller voir une foire près d’où estoit le roy

    avés tousiours

    A fin, je ne scay que pancer sur ses biens qui seront

    Monsieur et madamoyselle d’Ourches

    Je les poursuivray et les voue à cest effaict, mais passé icelluy comme

    à la court, qui avoit layssé le roy de Polloigne dans son royaulme et que le conte Lodouvic et le conte

    de son lict et me le leisser à son partement et ses

    de juing 1572.

    de leur faire faire monstre incontinent.

    cardinal de Lorrayne à son arrivée à Romme. Les

    très humble service, et d’aussi bonne volunté, comme je prie Dieu,

    avez escritte de ce moys touchant le payement de votre

    Votre très humble serviteur

    [En marge, à gauche :] Outre le project des responces, j’en ay fait un de la lettre

    ne voulus faire, ny en prendre la charge. Je heus

    sil vous plait len advertirés

    advertir de son passage et vous prier de vous rendre à Lyon.

    Monsieur le vicomte de Cadenet s’est trouvé à la closture de

    [v] après avoir prins bons ostages de la ville pour obvier

    me samble se doibt desmeller le fait de

    Createur que en bonne santé vous doint

    Valence, je n’en

    ses guerres civilles ayent souffert

    [213] que faict vous supplier davoyr compassion

    en ceste court despuis Fonteynebleau. Jay trouvé ce [jour]

    ce quil fault faire estant arrivé audit

    à laultre mesdisant, je cuyde que le sieur de Galifet vous aura rapporté ce que

    de monsieur Rival a esté donné à des medecins qui ont lestomac trop

    qui est cause navoit letres que de bien peu. Je me

    esté affectionné

    parangonés aux miens si en viens plus avant

    verront icy sil vous plait, mes semblables

    jay faict veoir à mesdits sieurs les commis, il ne fault pas sattendre

    [barré : Cristoph] Cristofle [barré : est] pallantin estoyent partys avec quatre mil chevaus (barré : p] reystres

    chevaux, sachant que suis en poste. Jay envoié vous letres

    Vostre très obéissant et fidelle

    J’ay veu ung extraict ce soir qu’on dict estre d’une lettre

    nouvelles qu’ilz portèrent, c’estoit la prinse de Castel-

    Monseigneur, en santé vous donner heureuse et longue vie. De Lyon, ce XIIIe juillet 1572.

    estat de la présente année, il me dict à la verité

    S de boczosel

    que vous pourriés escrire au roy ou à la royne, changeant ce que (feust]

    hyer matin plusieurs discours avec ledit sieur de Saint-Romain,

    à celle fin quil y prouvoye.

    J’estime que si le roy a encor quelque chose sur le cueur,

    ceste-ci et m’a prié adjouster ses recomandations à vous bones

    à semblable inconvénient où tumba le sieur du Vigean.

    St Sernin et atans d’heure en autre

    monseigneur, très longue et hereuse vie.

    y eusse poynt mis.

    incomodités quelzconques, que au contraire ilz

    de nous pouvrettés et nous estre tant

    le capitaine La Bastide entre cy et Chenonceau en poste

    lieu. Madame Marie mesmes quon na

    mon frère luy en dict et ce que jen avoys dailleurs aprins de sorte (quil a]

    bon pour rendre gorge. On tient celuy de feu monsieur Vilieu pour

    recomande très humblement à vous bonnes graces et prie Dieu vous

    à mestre inthi

    et trouve les exceder. Avant que partir dici,

    recommandations à leurs bonnes graces.

    que je puisse plus fournir aulcune chose pour lesdites compagnies pour

    pour aller trouver le prince d’Aurange estant tousiours ces affaires en prosperité.

    à monsieur de Laval mon nepveu avec la letre de banque

    Serviteur

    du sieur de Mondoucet, agent pour le roy près le duc d’Albe,

    nove en Esclavonie par l’armée de la Ligue où l’on

    Vostre très humble et obeissant serviteur.

    [v°] que le trésorier Le Febvre pouvoit retarder votre

    à changer avec lesdites responces ou sans icelles, comme il vous viendra.

    et après tant de plainctes contre vous pour son particulier, il ne

    Lons avoit oblié à metre dans ma depeche, la letre

    qu’il l’aura ouvert à mondit sieur le marechal et qu’il vous

    graces. Il parle de partir bien tost, si le voiage de La

    On espère bien de celle négotiation. Dieu veuille

    nouvelles et en mon absence, vous pouvés assurer

    De Thoulouse, le XVI jour de janvier 1573.

    Au reste se presente

    ont estés en repoz et se sont par le moyen

    favorable davoyr esgard en tout ce que

    il a faict le secret, mais ie laurey tost decouvert.

    affaire dy porter du pein pour

    beau sexcuser , mais il fault bien que telles langues ayent la mensonge [toute]

    surprimé, mays jey peur que ce soyt seulement pour ceulx qui le

    donner

    me amy, car

    je scauray du dit sieur si je dois atandre que la dite

    Votre très humble et très affectionné

    limpossibilité quil y a de recevoir à loccasion de lennemy. Il vous plairra

    Je salue voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner

    par monsieur de La Falèse que monsieur d’Hourches cognoit à

    Tailladet

    qui porte ce que i’en escris à monsieur le president Truchon

    dit que[l]le y a perdu beaucop de bons hommes et

    [v] Monseigneur, pour avoir trouvé homme qui s’en allast de par della pour porter la présente,

    payement pour se pendant s’ayder de voz deniers ; si m’a

    fut pas en sa puissance de m’en cotter une occasion, ny une

    de St Romein à monsieur le president Truchon, mais il

    en fera part. Touttesfois la royne, par les propoz que dessus, manifeste

    Rochelle ne le retarde.

    l’ayder et adsister audit sieur de La Noue en une si bonne

    que monsieur de Chastellart instruit de vous

    Votre très humble et

    tant occasion pour

    delle accrus sur les pouvres gens du tiers

    dessus ; et nous prierons Dieu pour votre

    Je presente mes très humbles recommandations à votre bonne

    Loubin et La Terrasse et de lacher

    preste pour se dedire le pllus souvent, aultrement ilz ne pourroyent dire

    pourroyent demander en don.

    monsieur, en santé, contante vie. De St germain, ce Ve febvrier ;

    en ce qui cest

    response soyt fayte avant qualhe sur les lieux,

    serviteur Bellievre

    donc leur mander dy pourveoir par cy après jay besoing pour servir aussi

    monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au Mon[télim]ar, ce XVe febvrier . Je ne fauldray de faire

    mon advis bien. [barré : que] Le voylà depeché en Pologne.

    de la cotte du duc de Medina. Dieu vous conserve

    que despuis ele revint à Mecine d’où elle est partie

    j’ay icelle retenu jusques à présent et ce pendant me suis enquis s’il y avoit quelque

    il dict et asseuré que vous toucherés argent pour

    particularité bien fondée, car s’il la m’avoit alleguée, je l’eusse

    nimporte

    assez son intention. On crainct que La Rochelle ne nous

    Monsieur de Vance est ici ausi,

    encre. On ne laissera ce pendant de poursuivre

    y faire debvoir. Excusés, je vous prie, ma

    très obeyssant serviteur

    votre particulier

    estat et pour la pluspart nont faict

    prosperité et grandeur. Et sur ce, ferons

    grace

    Si lon na lahault saller. Quant

    quilz ne fussent accablés par quelquun de ceux quilz offensent à toutes

    /// [suite recto 55] Quant au cayer de messieurs du clergé, il y a huit jours ou X que

    je nai loisir escripre à messieurs d’Hourches et de Rousset.

    presenté, je ne

    remetant tout à Dieu, lequel , après mes

    sur mondit compte de la commission que je vous envoye presentement

    advertyr les voyturiers de prandre le chemin de Marsanne, Granne et Crest.

    De bien avant en Alemagne, monsieur de La Fin, frère

    en très longue vie. A Paris, ce XXVIe juin 1572

    il y a quelques jours pour continuer leur dessein

    chose de nouveau, sur quoy ie n’ay peu apprendre autre, sinon que le bruict est

    la fin de ce moys de jullet. Je me plaignis à mondit sieur

    bien sceu comprendre et la vous escrirois. Monsieur d’Hourche

    travaille beaucoup et est-on sur la resolution si le roy

    qui parle de partir bien tost.

    les préparatifz du siège. Les commissaires des vivres,

    mauvaise letre et me tenés s’il vous plait

    P. Demurs

    vous me trouverés

    faict servisse quelconques au roy ; aussy

    fin ; après avoyr salué vous bonnes

    monsegneur, ie prie Dieu qui vous conserve en bonne

    au meuble dudit Terrasse, je ley

    heurtes et à toutes heures.

    les receveurs generaulx des decimes ont escrit à leurs commis à

    Ils mescuseront et recepvront mes humbles recommandations

    peusse mestre

    très humbles recomandations à vous bones graces, vois

    à signer contenant le pouvoir que vous avez donné à monsieur d’Embrun

    Vostre très humble très hobeyssant filz et

    de Beuvois La Nocle, a esté mandé icy et bien que ne

    sommes. Vous auriés reyson

    si je le vouloys

    employer pour

    moy et pour le payement de mes estatz, ce qui ont fayct plusieurs aux autres

    provinces tenans tel lieu que moy, et que sa magesté a sceu très bien respondre

    à ceulx qui porsuyvent mesdits estatz que je m’en debvoys payer sus les deniers

    levés pour la guerre ; par quoy vous y debvés prendre quelque expedient. Je

    vous envoye une lettre de monsieur de Chastelar que j’ay trovée dans ung paquet,

    et en c’est endroyt etc.